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Comment voyager sereinement ?

Envisagez-vous de faire un grand voyage ? De partir à l’aventure dans l’endroit de vos rêves ?

De plus en plus de français décident de quitter l’hexagone pour aller à la rencontre de nouveaux territoires. Nous sommes dans une époque d’ouverture, de dynamisme international, de partage d’informations. Avec un budget et une bonne méthode, vous avez à présent accès à une large palette de pays et de cultures à découvrir.

Un voyage est un cheminement. Une évolution. Une étape obligatoire pour votre développement personnel.

C’est une épreuve, mais aussi la plus belle expérience que vous pouvez vous offrir.

Après avoir eu la chance de visiter l’Australie durant 6 mois, voici les premiers conseils de base pour optimiser votre départ. A partager à toutes personnes aspirant à de nouveaux horizons !

Les préparatifs

Partir combien de temps ?

Avez-vous l’intention de voyager quelques semaines, plusieurs mois, un an ?

Que vous ayez 18, 40 ou plus de 70 ans, c’est possible. En fonction de votre  visa et des fonds dont vous disposez, il est important de déterminer la durée de votre séjour et d’estimer une date de rentrée.

Plus votre voyage sera long, plus votre expérience sera enrichissante. N’allez pas rester deux semaines dans un pays à plus de 20 heures d’avion…

Au final, le séjour dépend de vos objectifs et de vos responsabilités en France : durée de votre congé, reprise d’études en septembre… il est capital que vous prévoyiez l’après du voyage. N’allez pas imaginer que l’aventure se passera comme vous l’avez prévu : anticipez toujours une solution de repli. Votre souci principal sera de rester aussi longtemps que vous le désirez, en préservant au mieux votre budget.

Partir seul ou à plusieurs ?

Il y a de fortes probabilités que vous planifiez votre voyage avec quelqu’un d’autre. Vous pourriez être un groupe d’amis, en famille ou avec votre petite copine.

Partir à plusieurs est rassurant. Mais sur de nombreux points, c’est compliqué. Lorsqu’on arrive sur le territoire, nous sommes livrés à nous-même. Ainsi les dissensions de groupe sont faciles. Si l‘un d’entre vous n’a jamais été confronté à des situations à risque, cette personne peut communiquer son anxiété aux autres et engendrer des disputes. Pour éviter d’en arriver là :

  • Assurez-vous de la motivation de vos amis ou de votre partenaire. Est-ce qu’ils aiment bouger, voir de nouvelles choses, et surtout acceptent-ils parfois  de se perdre?
  • Sont-ils en bonne condition : peuvent-ils marcher longtemps, et s’adapter à différentes alimentations ?
  • Sont-ils économes ? Vous ne voulez pas vous embarquer avec des paniers-percés qui passent leur temps à faire la fête, ou ne sont pas prêts à sacrifier un peu de confort.
  • Êtes-vous du genre à vous soutenir les uns des autres, ou à critiquer ? Ce point est crucial pour la bonne cohésion.

Il arrive souvent que des amis partent ensemble, puis se séparent durant l’aventure. Considérez donc voyager seul : c’est plus impressionnant, mais aussi plus facile et gratifiant. Vous croiserez d’autres voyageurs et pourrez monter plus facilement des projets.

Ne choisissez pas un pays au hasard

Chaque pays est profondément différent dans sa culture, sa langue (n’allez pas croire que l’accent australien est aussi facile à comprendre que l’accent anglais !), son coût de vie, et sa nature.

Ce qui est important pour vos premières expériences de voyage, c’est de les passer dans un pays qui vous attire. Il y a beaucoup d’insécurités à partir, et il est tout-à-fait normal d’être stressé (c’est justement une part de l’excitation). Vous allez vers un futur imprévisible : il y aura des bonnes surprises et des imprévus.

Une chose de sûre, c’est que vous serez sans attaches, ce qui est merveilleux pour sortir de sa zone de confort et apprendre à être plus autonome.

Mieux vaut alors que ce soit dans l’endroit de vos rêves, n’est-ce pas ?

Si vous voulez partir au Japon par exemple, allez-y. Ne faîtes pas de compromis parce que vos amis souhaitent aller ailleurs. Si vous êtes en couple, assurez-vous d’être en commun accord avec votre partenaire quant à la destination.

Dans le cas où chacun a un souhait différent, vous devez faire un choix et décider de ce qui importe le plus : soit vous suivez le mouvement et les préférences de vos amis/votre partenaire, soit vous partez en solo. Voyager peut être une évolution personnelle, et un besoin de se rendre à un pays spécifique. Dans ce cas peut-être vaut-il mieux faire cavalier seul. Le choix n’est pas facile mais il est préférable de trancher plutôt que d’avoir de la déception et de la rancune en vous étant plié au vœu des vos proches.

Renseignez-vous sur le pays

Peut-être seriez-vous tentés de prendre simplement le billet d’avion et d’aviser une fois arrivé sur place. Certains trouvent séduisante l’idée de se laisser emporter par les évènements. C’est une option, mais connaître les espaces de logements, les restaurants et les points de retrait est essentiel. Vous vous donnez plus de chances de profiter de l’aventure dans de meilleures conditions.

  • Informez-vous des plus grands aspects de la culture ambiante : les plats phares, les fêtes nationales, les animaux, les endroits incontournables, les différents peuples.
  • La géographie : les différents états, la faune et la flore, les villes principales.
  • Le climat : quels sont les mois d’hiver et d’été, le décalage horaire qui peut changer d’un état à un autre.
  • Les relations, les valeurs des locaux, l’image des français.

Bien entendu, vous n’êtes pas obligé de TOUT savoir. Aucun guide, aucun reportage, ne vous fera mieux voyager que votre présence même sur les lieux.

Entraînez-vous à parler leur langue

Aucune langue n’est impossible à apprendre. Surtout à notre époque, avec le web.

Que vous cherchiez à parler avec des anglais, des espagnols ou des coréens, vous trouverez plein de sites qui enseignent les questions et les formules de politesse basiques.

Vous n’avez pas idée de l’importance de connaître ces formules : vous pourrez demander votre chemin à n’importe qui, questionner sur l’heure ou comprendre la monnaie courante. Faire la démarche de comprendre la langue des locaux vous permettra de créer de l’intérêt, de lancer de conversations et de vous lier plus facilement avec des étrangers. Parce que les locaux vous verront faire des efforts pour communiquer avec eux, ils vous respecteront et feront l’effort de vous aider au mieux. Vous serez peut-être même invité à dîner (j’ai eu quelques barbecues rien qu’en demandant l’heure à des Australiens !).

La question du Visa

Chaque pays délivre des visas spécifiques. Certains sont faciles et rapides à obtenir, pour d’autres, c’est une épreuve. Les conditions d’admission du territoire varient selon la situation économique du pays, ainsi il arrive que l’ouverture aux étrangers se durcisse et que le nombre d’entrée soit restreint. Si vous cultivez le désir de travailler et pourquoi pas de vivre à l’étranger, vous avez besoin de connaître la politique adressée aux ressortissants avec des reportages récents, ou en vous entretenant avec des français qui ont réussi à s’y installer.

  • Pour les États-Unis, les visas les plus employés sont les visas touristiques. Mais il y en a bien d’autres, certains plus ou moins accessibles. Les démarches ne sont pas légères et exigent de votre part une transparence de votre situation. Vous aurez besoin de prendre un rendez-vous à l’ambassade américaine à Paris avec votre dossier soigneusement préparé. Un visa touristique peut vous permettre de rester sur le territoire américain durant 90 jours, renouvelables. Pour la France, le Programme d’Exemption de Visa (appelé ESTA) permet de franchir directement le territoire avec la même quantité de jours.
  • Un autre type de visa dont la notoriété est montée en flèche ces dernières années : le Working Holiday Visa, appelé en français Programme Vacances Travail. Une grande majorité de jeunes font le choix de l’acquérir afin de voyager pendant un an dans 8 pays au choix : Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Argentine, Taïwan, Japon, Corée du Sud, et Hong-Kong. Vous avez besoin de construire parfaitement votre dossier pour le Canada, et d’être parmi les premiers à l’envoyer lors de l’ouverture des inscriptions. Une des particularités de ce Visa est qu’il autorise à travailler 6 mois maximum pour un même employeur et peut être renouvelé un an de plus sous certaines conditions.

Attention : certains visas peuvent prendre plusieurs mois à être délivrés. Anticipez votre demande ! Vous avez tout à y gagner, surtout si on vous l’a refusé pour cause d’information manquante ou erronée. Ne réservez pas de transport ni de logement avant d’avoir le précieux sésame.

Une assurance

Adhérer à une assurance est tout simplement crucial. Vous avez besoin d’une protection, surtout si votre séjour est de plus de deux semaines ou plus.

Trop souvent des voyageurs commettent l’erreur de partir sans couverture. Comme vous le savez, les soins ne sont pas prodigués de la même façon qu’en France : ils peuvent être très onéreux et créer un trou dans votre budget, ce qui vous oblige à plier bagage immédiatement.

Je me rappelle avoir rencontré une jeune femme, la jambe dans le plâtre, déprimée. Elle avait chuté en descendant de l’avion et se retrouvait coincée avec ses copines dans un hôtel assez cher. Pas d’assurance pour la couvrir. Imaginez ses dépenses en loyer et en rétablissement…

J’ai connu aussi un autre voyageur qui s’était rendu dans un autre pays afin de se faire opérer des dents, les frais australiens n’étant tout simplement pas gérables.

Pour choisir l’assurance qui vous convient le mieux, renseignez-vous auprès de plusieurs forums. Un nom ressort du lot, l’assurance Globe Partner. Sans chercher à faire de la publicité, je l’ai moi-même utilisé, et je peux vous dire que le déroulement des procédures a été satisfaisant.

Quels types de documents sont demandés ?

Cela dépend généralement du pays où vous vous rendez, ainsi que de la catégorie du visa. On ne vous demandera pas la même chose si vous cherchez du travail ou êtes strictement touriste.

Les documents les plus importants sont :

  • Une pièce d’identité : ce n’est pas un scoop, il vous faut absolument un passeport en règle, et le plus récent possible. Votre carte d’identité n’est pas nécessaire mais elle sera bienvenue.
  • La photocopie d’une attestation de domicile.
  • La photocopie de votre attestation d’assurance.
  • Une justification de votre banque attestant que vous disposez de la somme nécessaire pour rentrer en France. Ce n’est pas tout le temps demandé, mais il est important de l’avoir au cas où.
  • Un exemplaire de votre casier judiciaire à fournir lors de votre demande de visa.
  • Des documents annexes dans le cas où vous avez un traitement à suivre.

Pour les voyageurs se destinant à travailler, certains examens seront peut-être demandés en fonction du domaine dans lequel vous exercez. Par exemple, pour travailler dans une garderie ou une école en Australie, une radio du thorax faîte par un spécialiste reconnu par l’ambassade du pays est obligatoire.

Bon voyage !

Vous disposez à présent du b.a.-ba des démarches de préparation. Mais il y a encore beaucoup de choses à dire !

Rappelez-vous toujours que le voyage est une initiation et une aventure personnelle. Si vous partez à plusieurs, assurez-vous d’être entouré de personnes prêtes à vous aider ET indépendantes. En effet, si vous restez trop collés les uns aux autres, vous vous gâcherez des opportunités de faire d’autres rencontres.  Très souvent des jeunes restent en petit comité, ce qui ne leur permet pas de profiter pleinement de leur expérience.

Peut-être certains d’entre vous se sentent inquiets à propos de certains détails tels que l’assurance et l’admission du visa. Rassurez-vous, à moins d’être un parfait inconscient ou l’ennemi public n°1, il est peu probable que votre dossier soit refusé. Veillez surtout à réunir tous les papiers demandés et à suivre les démarches à la lettre : on ne plaisante pas avec l’immigration. N’essayez même pas de les attendrir ou de leur faire une blague. Quand ils bossent, ces gens sont des machines, et ils ont l’habitude de traiter des milliers de voyageurs comme vous.

Dans la prochaine partie, nous verrons des astuces pour utiliser au mieux des transports, les économies possibles en logement, et comment faciliter votre immersion. Ces astuces ont été directement apprises de mon expérience et des fantastiques personnes rencontrées sur le chemin, et vous seront indéniablement profitables pour un long et joyeux séjour.

Partie 2 : ce qu’il faut savoir sur l’avion.

La réservation du billet :

Les prix varient fortement selon les périodes et les heures de la journée, mais soyez certains que les billets seront globalement plus chers si vous réservez à court terme (moins de 1 mois).

Plusieurs services sont proposés durant l’achat :

  • Le choix du siège (agréable mais peu utile question budget). Plus important que la place, prenez un coussin de voyage. Vous me remercierez plus tard.
  • Les frais de bagages : selon les compagnies, le poids du bagage sera à payer partiellement ou en totalité, donc au cas où prévoyez autour de 30 euros si votre sac pèse 25 kilos (veillez à voyager le plus léger possible). Vous pouvez avoir un deuxième bagage à garder près de vous, tant qu’il ne dépasse pas les dimensions 50 x 40 x 20 cm. Les liquides ne sont acceptés qu’en flacon de 100 ml/100 g, sauf dans certains pays de l’Union européenne qui aont levé la restriction.
  • Les repas sont soit compris, soit en service supplémentaire. Gardez donc une collation.

Lorsque vous voyagez durant une longue période, vous avez deux options : prendre un aller, et réserver le retour plus tard, ou prendre un aller-retour modifiable.

Je vous conseille le deuxième choix pour plusieurs très bonnes raisons. La première est que vous pourriez rentrer plus tôt, suite à une décision, un événement, ou un manque d’argent. Dans le cas contraire, vous pourriez reporter votre départ et profiter de quelques semaines/mois de plus. Prévoir le vol à l’avance vous fera ainsi économiser plusieurs centaines d’euros (surtout, vérifiez bien que le billet soit modifiable).

Le bémol est que vous êtes obligé de vous présenter à un aéroport spécifique, celui indiqué par le billet : dans le cas où vous êtes très loin de l’endroit, il vous faudra quand même s’y rendre, sauf possibilité exceptionnelle de modification de la compagnie.

Le premier choix n’était pas forcément mauvais, mais il n’est vraiment pas un plus pour nous, voyageurs.

  • Si vous devez rentrer plus tôt, il faudra réserver en urgence et donc défoncer littéralement le portefeuille.
  • Il est possible que vous réserviez sur un site en anglais, avec du vocabulaire spécifique. Si vous n’êtes pas encore à l’aise avec cette langue, ce sera une expérience délicate. Mais pas insurmontable.
  • Certains endroits non vraiment pas un bon wifi, cela peut même concerner certaines villes. Si vous tentez d’y trouver un vol, préparez-vous à passer de longues minutes devant une page web en chargement.

Les prix sont trop chers ? Évitez les vols directs.

La meilleure explication à vous offrir est de parler de mon histoire :

J’avais commis l’erreur de ne pas réserver mon retour. Lorsque mai arriva, je compris qu’avec le budget disponible et les projets que je souhaitais accomplir, il me faudrait rentrer en avril. J’étais satisfait de mon voyage et aurais bien continué un peu, mais il était temps de rentrer. C’est donc le cœur content que je lançais plusieurs comparatifs de compagnies, à la recherche de l’avion le moins onéreux.

Le bémol, c’est que la période de départ recherchée était l’une des pires au niveau des tarifs. Le prix minimum dépassait les 1200 euros. Désemparé, j’expliquais la situation à des amis Barcelonais et ces derniers m’ont conseillè de passer par l’Asie, puis de rejoindre Paris. L’idée de faire un (très) grand détour ne m’était pas venue à l’esprit car je pensais que réserver plus d’avions signifiait payer davantage.

Et portant ! J’ai réussi à prendre un trajet dans les 500 euros, soit 700 euros épargnés. Viva Barcelona !

Conclusion, testez des détours si vous souhaitez économiser. Tentez de passer par la Chine, la Thaïlande par exemple.

Je suis passé par Singapour, Phuket et Kuala Lumpur. Je vous recommande juste d’être vigilant sur le nombre de vols réservés : ménagez un maximum votre énergie.

Un dernier conseil : anticipez au moins une heure et demie avant d’embarquer, le temps que vous et vos bagages soient admis. Ainsi, soyez attentif à votre capacité à arriver à temps dans l’aéroport, surtout si vous enchaînez plusieurs transports. !

Le logement : comment bien gérer le budget

Vous voilà arrivé à destination. L’agitation ambiante donne le tournis, et tout semble déjà différent. Vient maintenant une question de taille : où dormir ?

Les Backpacker Hostels.

Backpacker, ou « celui portant un sac à dos », désigne les voyageurs aux gros sacs à lanières.

Les Backpacker Hostels sont des petits établissements spécialisés pour accueillir des personnes comme vous. Certains sont listés dans des guides, mais ce n’est pas toujours une garantie de qualité. Pour savoir si vous tombez au bon endroit :

  • Vous devez être très bien reçu et conseillé.
  • Les dortoirs doivent être correctement aménagés et isolés.
  • La cuisine et les salles de bain doivent être entretenues tous les jours.
  • Les prix doivent rester abordables, (pour avoir une estimation comparez les tarifs de plusieurs hôtels).

Les tarifs peuvent monter très haut, donc si vous ne travaillez pas à côté, votre budget va se vider, même en dormant dans un dortoir. Surtout que les réservations se font au jour le jour : oubliez d’avancer l’argent pour le lit que vous aviez depuis deux semaines, et vous devrez accepter de changer de chambre ou de quitter les lieux sans cérémonie.

Au final, ce type d’hôtel permet de vous installer tranquillement en ville, mais aussi de faire la fête ! C’est là que se trouvent le plus grand nombre de jeunes, prêt à sortir. Plusieurs événements peuvent s’y dérouler et les boîtes ne sont jamais très loin.

Il y a également certaines démarches administratives à remplir auprès de l’immigration, et vous avez besoin de donner une adresse. Celle de l’hôtel fera l’affaire.

Un meilleur plan : Couchsurfing

Couchsurfing est simplement la meilleure solution pour un court séjour dans une ville. Le principe est le suivant : un hôte vous accueille chez lui gratuitement environ 2 jours ou plus. Il est tout à fait possible d’enchaîner plusieurs couchsurfings et d’en rallonger certain, cela dépend de l’hôte.

Vous devez créer un profil complet sur le site et envoyer de (très) nombreuses demandes aux annonces disponibles. Couchsurfing vous permet de sauver votre argent et de rencontrer plus facilement des étrangers. Si vous êtes chanceuxn une charmante demoiselle acceptera de vous loger. ?

Avec la bonne attitude vous aura préservé des centaines de dollars pour un endroit bien plus propre et agréable qu’un Backpacker Hostel.

Woofing : c’est pile ou face

Le Woofing est un système permettant à des voyageurs de tout âge d’être accueillis par une famille locale, vivant dans une ferme organique. En échange de quelques heures de travail, généralement manuel, vous êtes logé et nourri. C’est un très bon moyen de s’immerger dans la culture ambiante et de se perfectionner à la langue du pays. Si le courant passe bien avec les hôtes, vous pourriez rester plusieurs semaines.

Mais tout n’est pas rose : certains hôtes atypiques peuvent vous exploiter. Les critères déterminant un bon woofing sont :

  • La charge de travail par jour : entre 4 et 5 heures, c’est correct.
  • L’accessibilité de vos hôtes : vous font-ils participer à leur vie de famille, échangent-il avec vous ? Êtes-vous correctement nourri ?
  • Leur ouverture d’esprit : acceptent-ils que vous soyez fatigués à certains moments, et que vous ayez besoin de vous reposer ?

N’oubliez jamais que si vous êtes un woofing, vous n’êtes pas un employé de la famille. Vous êtes là pour les aider ! Si vos hôtes réclament de vous un travail qui sort du raisonnable, quittez-les.

D’un autre côté, le Woofing est un procédé génial pour faire des connexions avec des locaux et d’autres voyageurs. C’est ainsi que vous pourrez monter des projets et trouver un job.

En parlant de job…

Travailler dans le pays ?

Nombreux sont les voyageurs à chercher les petits boulots pour rentabiliser leur dépenses de transports et de nourriture. Décrocher un travail n’est pas simple, surtout dans les pays où la politique étrangère s’est durcie, comme l’Australie. Il faut savoir aussi qu’il est interdit de travailler directement aux États-Unis. Il est possible toutefois de participer à des programmes et de décrocher des contrats, cliquez ici et ici pour de plus amples informations.

Pour les pays faisant parti du Programme Vacances Travail, et ceux qui sont davantage accessibles, voici quelques pistes :

Créer un compte

C’est une étape obligatoire pour se faire payer.

Si vous êtes capable de vous faire comprendre dans la langue locale, il ne devrait pas y avoir de problème. Les conseillers ont l’habitude de se mettre à votre disponibilité pour que vous vous inscriviez à leur banque.

Attention : certaines banques française ne facilitent pas les choses. Il peut arriver que vous ne parveniez pas à prendre vous-même l’argent. Vérifiez qu’il existe un service vous autorisant à faire des transferts vers un compte étranger par internet, sinon il faudra demander à une personne proche de se rendre au guichet de la banque française pour envoyer les fonds nécessaires. Une solution contraignante et peu autonome.

Bon à savoir : si vous retirez de l’argent à partir d’une machine qui n’appartient pas à votre banque, vous aurez un supplément d’environ 2 dollars à payer. Evitez donc de prendre plusieurs fois des petites sommes.

Félicitations, vous avez votre compte ! Maintenant comment allez-vous trouver du travail ?

La recherche.

98% des Backpackers font des recherches de modèles de CV, puis du porte à porte.

Faire ce document est important car un CV français n’a rien à voir avec un CV anglophone Mais si vous avez peu d’expérience, vous vous promettez de longues journées de marche et de recherches sur internet.

Voici 5 astuces qui faciliteront la tâche :

  • Construisez un réseau. S’il faut retenir un seul conseil, c’est celui-là. Plus vous connaîtrez des locaux et des compères voyageurs, plus vous serez susceptibles d’être informés d’une recherche d’employés. Prenez les coordonnées des gens, appelez-les, mangez avec eux, et vous serez mis en relation avec les bonnes personnes.
  • Cherchez du travail seul. Ne démarchez pas en groupe. L’employeur pourrait chercher quelqu’un, mais vous refuser le poste car il saura que si votre camarade ne trouve rien, vous ne viendrez pas travailler.
  • Les gens se fichent de votre formation et de vos diplômes. Ce qui les séduit, c’est l’expérience. N’allez pas rencontrer votre employeur et raconter votre vie : dîtes concrètement ce que vous savez faire, et quand précisément vous être libre. Vous n’avez pas d’expérience ? Faîtes des recherches sur le boulot que vous visez, et montrez que vous avez tout ce qu’il faut pour vous lancer.
  • Demandez de parler directement au patron ou au manager. Même si l’employé insiste que vous lui donniez votre CV. Il le jetterait directement à la poubelle pour préserver son job. Veillez aussi à rencontrer le patron à un moment calme de la journée. N’allez pas postuler à un restaurant le midi…
  • Certaines professions nécessitent des permis de travail. Des professions dans l’éducation, la restauration ou la construction de bâtiment nécessitent parfois de passer un test pour recueillir l’autorisation d’exercer. Ne cherchez pas un travail tant que vous n’avez pas fait le nécessaire de ce côté.

Si vous désirez travailler dans la campagne, le job principal est la cueillette de fruit, ou fruitpicking. Le labeur peut être facile ou très dur selon les fruits que vous récoltez. Généralement vous êtes payés à l’heure ou à la caisse. Il y a plus d’entourloupes à la caisse, car certaines sont trop grandes pour le salaire proposé. Soyez très prudent concernant le soleil également : protections et pacs d’eaux sont une question de survie.

Il sera difficile de travailler en fruitpicking si vous n’avez pas loué de véhicule : en effet il faut pouvoir se rendre à la ferme et aux champs. Il vous faut un moyen de transport, ou connaître un groupe qui puisse vous emmener.

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